Samir Tahar est né à Mostaganem (Algérie). Dès l’enfance, il s’inscrit au « Masrah Essaïdia » pour s’initier à la technique du chant arabe classique et andalou.
Il poursuit son cursus musical à l’Institut Populaire de Musique Arabe d’Oran. Dans la foulée, il enregistre ses premiers disques aux Editions « La Voix du Globe », chez Souleïman.
Multi-instrumentiste, Samir Tahar joue du Ney (flûte ancestrale en roseau), du Qanoun (cythare arabe) et surtout du Oûd, instrument de référence de la musique joué dans tout le Maghreb et le Moyen-Orient. Sur cet instrument, Samir Tahar perpétue la tradition du Taqsim – improvisation basée sur des structures immuables.
Sa participation à diverses émissions de TV lui permet de s’affirmer à l’échelle nationale et internationale. Son ascension l’amène au Maroc, en Tunisie, puis en Egypte où il approfondit ses connaissances dans le domaine de l’exploitation des « Maqamat » et de la composition.
Épris de justice et de liberté, Samir tahar lutte contre le racisme et pour le respect des droits de l’homme. Plusieurs de ses chansons se rapportant à des faits réels, dénoncent l’injustice et l’arbitraire.
Ouvert à toutes les formes d’expression de l’art, Samir Tahar n’hésite pas à encourager et à aider les jeunes talents.